vendredi 12 février 2010

Journée de merde

Putain, Olivier! Mais merde! C'est pas des coups à faire aux gens, ça! Raaaaah... Imagine le truc: la semaine passée, à trois reprises, tu me fais miroiter des choses; tu sèmes le doute. Tu sais que ça crée la surprise, et je la prends de plein fouet. Et ne me dis pas que tu ne le sais pas, que ça t'a échappé, que tu n'y pensais pas;  j'en douterais. Dès la minute suivante, chez moi, ça digère la surprise, ça cogite, ça s'interroge. Des idées prennent forme, persistent et me réjouissent. Je passe 5 jours de délicieuses interrogations, d'impatience fébrile d'en savoir plus, de te trouver dans une 2e joute pour... savoir et savoir comment je vais réagir. Et pour profiter du moment aussi. Jusqu'à la veille, je me prépare minutieusement au rdv. Et finalement... rien! (je tairai les 2 derniers jours où le monde professionnel a un peu repris le dessus)

Je débarque au rdv et, ô suprise, I see ze stijf stagiaire de l'autre fois que tu avais à peine présentée. Je sens l'embrouille, la déception. Quoi, tu devais partir plus tôt, j'ai raté un appel qui proposait d'avancer le rdv? Foutue réunion qui m'avait accaparée le matin... Merde. Pour une fois qu'un événement mignon, doux, intrigant s'annonçait, il faut qu'il m'échappe! Tellement frustrant, décevant...
Mais contre mauvaise fortune, joyeux visage (ou presque), un des buts étant de me faire soigner. Allez, zou, on fait confiance à la stagiaire, on n'a pas le choix, d'ailleurs. Débutant ou confirmé, ils ont apparemment l'habitude d'utiliser leur jargon avec les patients, qui n'y comprennent goutte... Voilà qui est intéressant. Finalement, la madame pose un diagnostic qui m'a l'air bien pertinent, j'espère qu'elle t'en fera part. Paraît que je suis bien plus souple à gauche qu'à droite. Dingue. Faudra voir ça.
Au hasard de la consultation, pour expliquer les coulisses de l'organisation du jour, tombe l'expression que "tu aurais voulu me voir", médicalement évidemment, et avais donc essayé de changer l'heure. Intérieurement, j'ai quand même trouvé l'expression marrante :) Et "je compte sur la miss pour voir le diagnostic avec Olivier D.".

Vacances aidant, on se reverra dans 15 jours. What the fuck. Parce que tu crois que je peux vivre 2 semaines de suspense pareil, sans savoir si je dois me réjouir ou pas? Qu'est-ce qu'il restera de Claude François à ce moment-là? Qu'est-ce qui t'occupera l'esprit d'ici là? Est-ce que tu te poseras aussi 100 questions, ou est-ce que tu auras déjà oublié ce qui n'était que le fruit du hasard? d'une fatigue qui fait dire un peu n'importe quoi? Je râle, je râle. Ca valait bien la peine de mourir d'impatience et d'espoir pendant une semaine. Je prévois donc une extension de planning, mais ce ne sera plus tout à fait aussi gai; jusqu'au vendredi, je crois.

Ma conclusion: ne jamais se faire d'idées: elles ne se réalisent pas, ou parfois, mais de toute façon différemment. C'est une bien triste prescription, et difficilement réalisable, je crois. Mais c'est la conclusion temporaire de l'histoire, en attendant l'épisode suivant.


Éclaircissements de notre correspondant:
Il se peut que tout ceci soit une divagation digne de Barbara Cartland, auquel cas l'auteur présentera ses excuses, culpabilisera et désespérera un peu. Les motivations de cette histoire sont fort probablement un peu de curiosité, une envie de découverte, de partage, d'aventure, de tendresse aller-retour, de câlins, de contacts physiques, d'humanité. Peut-être un besoin d'être rassuré ou de vivre une expérience assez courante parmi ses congénères. Les épisodes suivants devraient permettre de préciser la chose.

(et en plus, les 3h de réunion de la matinée avaient été fatigants, pénibles, attristants, et je me réjouissais de la pause. Même pas eu le temps de manger avant de me mettre en route).

> soupir <

dimanche 7 février 2010

14 février dans une semaine...

... et cette année, on s'en fout, c'est un dimanche. Veille de lundi, on va donc pas se fatiguer à trouver un plan bouche-trou du tonnerre pour ce soir-là, puisque ce sera une bonne occasion de commencer la semaine en pleine forme :)

Tout est à l'intérieur

Mathilde est fière de sa féminité. Limitée peut-être, pas criante ni standard non plus, mais bel et bien présente. C'est doux, c'est chaud, ça sort quand on en a besoin. Et Mathilde s'en servirait bien pour faire un câlin. Et Mathilde est contente.

Intéressé(s)?

Mathilde intéresse des gens, on dirait. C'est assez perturbant; ça faisait longtemps, ça pose plein de questions. Et puis, ce ne sont pas ceux à qui on penserait directement ou qu'on espérerait. Argh, it's a hard life! :)

Cela dit, dans certains cas, c'est plutôt agréable. Et puis, y a des ptites choses mignonnes qui entourent tout ça, ça décore les journées (encore bien grises de fin d'hiver) ^^. Impatiente de voir la suite vendredi!



Vidéo: "Tous les garçons et les filles", Françoise Hardy.