dimanche 30 janvier 2011

De l'art de faire la fête

Des gens enthousiastes dans la préparation ne le sont pas forcément au moment-même.

Hier, grosse soirée années 80 et 90 dans la ville. Le pied, quoi! J'avais eu une réaction rapide et motivée de 5 personnes, donc on se retrouve sur place. Il a fallu 3h à l'un d'entre aux pour commencer à se dandiner un peu. J'ai noté une légère poussée d'enthousiasme chez une fille au moment d'un live act. Le reste du temps: rien, au mieux un léger mouvement de base sur place. Pas une parole, un truc rigolo à dire (pourtant, il y avait matière à),  une déconnade (allez, oui, 1). Après 3h, excusez-moi, mais c'est trop pour moi.

Suis-je anormale?

Quand c'est de la musique que j'aime, j'embraye tout de suite, il faut que je bouge. Quand on est là pour faire la fête, même un peu fatiguée, je mets un peu d'ambiance, quoi! On est là pour se marrer ("...pour boire un coup, pour faire les fous..."), c'est samedi soir, alors go, détente, hop! Eh ben non, on dirait que ce n'est pas ça pour tout le monde. WTF!!!!

Le pire, c'est que ces gens sont à peu près les seuls sorteurs qu'il me reste dans mon entourage. Je ne les traîne pas comme un boulet, non; mais s'ils continuent comme ça, ils vont le devenir :-) :-/ !

Tendance du moment: "Pour quoi faire?"

Faisons un peu le point, ou discutons les derniers événements. Ces dernières semaines, ce dernier mois voire plus, je m'emmerde assez.

Peu de choses me motivent de façon continue. J'ai bien un sursaut d'enthousiasme pour l'une ou l'autre excursion, l'un ou l'autre film, mais tout ça est très fugace. Je suis dans le mou, et je ne fais pas exprès. Il y a bien cette chanson de Peter Frampton, "Show me the way", que j'aimerais bien jouer; elle m'a vraiment tapé dans l'oreille. "Money for nothing" aussi, pour danser notre choré actuelle du cours de funk dessus. La musique, ça reste une de mes valeurs sûres ;)

Il y a aussi ce chef étoilé, Degeimbre, vu pour la 1e fois à la télé et déjà admiré. Il vient travailler au Cinquantenaire en mars-avril, et bien sûr j'y serai. Suis toute palpitante en attendant l'ouverture des réservations ^^ Fait longtemps que je n'ai plus été accro comme ça à une idée, ça rappelle beaucoup l'époque '95-96, avec Luna Park, Largo, le Magic Land, et des attentes passionnées jusqu'à tel ou tel événement y relié. ^^

En parlant de palpiter, je n'ai même plus trop envie de palpiter au lit. Enfin, c'est fluctuant. Ça devient presque hors sujet, plus la peine de passer du temps à désirer ça. "Pour quoi faire?" Pour éviter de battre un record d'abstinence, un peu comme le pays pourrait battre un record de non-gouvernement? C'est tentant; mais si le coeur n'y est pas plus que ça, c'est un peu minable. Alors oui, dans certains films ou un morceau de "Lost", apparaissent des hommes gentils, un câlin, une petite attention "chou", et parfois j'en meurs d'envie. Mais moins qu'à d'autres périodes.

"Pour quoi faire" plein d'autres choses:

  • aménager un peu le salon, 
  • ranger ma chambre, éclaircir l'horizon, 
  • aller au Japon (toute seule? tout organiser? yeah right), au Pérou, en Andalousie, 
  • chercher un appart (prfff, le casse-tête), 
  • s'activer sur les réseaux de rencontres (oui mais, internet est-il plus efficace ou pas que la réalité?), 
  • revoir les copines d'études (une fois par semestre, suivi "idéal" d'une relation. Profils de vie différents, écoute attentive non garantie), 
  • prendre des vacances (pour la santé, il faudrait vraiment. Mais où trouver un groupe moins "sport" que Ucpa?)
  • aller voir seule un film qui me dit à moi mais à 1/2 pers de mon entourage, donc dur d'en discuter par après,
  • aller chercher des fringues en essayant d'être moins difficile que d'hab,
  • aller faire des photos d'archives de Bruxelles, genre "clin d'oeil",
  • me coucher tôt,
  • faire plus de sport mais de toute façon le sport qui me botte est plein que de filles et de gens qui se cassent direct après l'heure, sans même se changer. Yeah right (bis)

J'ai sûrement oublié des choses. Me sens un peu sur une mauvaise voie. Alors d'un côté, je parle plus facilement avec pas mal de gens, me "libère" plus, mais de l'autre, ai pas encore approfondi la moindre relation depuis Mathusalem, et ça manque, putain. Manque de gens à qui parler vraiment, avec un suivi moyen terme, avec qui juste être présent, détendus, s'amuser un peu, être libre. Vais faire un bête jeu de mots: "présent", ce serait un peu un cadeau, finalement.
Ca fait des mois que j'ai une vie sociale vidée de ceux avec qui je me sens moyennement bien (un peu sous l'influence de ma psy, là); ça a ses bons côtés. Mais résultat: vie sociale bien vide, w-e chiants, plein de restos à essayer, de films à voir, lassitude et "à quoi bon" généralisé. Paaaaaaarfait, le pied. Dur de redémarrer, là.

Du coup, ai sauté sur l'occasion d'un cours de cuisine pour célibataires, dans un atelier qui m'a l'air de la meilleure facture. Il faut juste que la date qui m'arrange et la leur correspondent, et puis hop, c'est parti, kitchen-dating. Je ne me suis jamais inscrite aussi vite à une activité: 5 secondes de réaction! Sans savoir qu'il y avait un objectif "rencontres" spécifique, en plus. Juste parce que pour une fois, qqch est prévu où les couples ne sont pas bienvenus. J'espère, j'espère que ça aura lieu!

En passant

Chansons pour célibataires


jeudi 20 janvier 2011

Proverbes sympas

Tout flatteur vit aux dépends de celui qui l'écoute.

Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.

samedi 15 janvier 2011

"Comme un chef": lent, mais ça a l'air bon :-P

Nouvelle émission à la RTB hier soir, on a envie de dire "enfin un concours culinaire dans le service public". La forme est moyenne, mais je suis devenue fan du chef! J'en suis toute (crème) renversée.

La présentatrice a un rôle et des cheveux flous, ça manque un peu de rythme, c'est long (1h30), le montage est bizarre, les candidats sont jeunes et leur discours s'en ressent inévitablement, le seul bruxellois est un stéréotype sur pattes: d'origine étrangère, parle avec un accent bruxellois de Molenbeek et essaie d'embobiner à tour de bras.

Maaais tout cela n'est pas bien grave (l'audience sera mauvaise et ça passera pendant la nuit ou le samedi matin, c'est tout :) ). Car...

Car le chef étoilé de la 1e émission est génial! Sang-Hoon Degeimbre fait des trucs simplement beaux. Il joue avec les textures et la cuisine moléculaire tellement justement que même quand on n'y connaît rien, on se dit qu'il a atteint l'essence même de la cuisine, sa philosophie de son boulot laisse sans voix, il fusionne peinture et gastronomie avec son "Jackson Pollock" au moins aussi frappant que les toiles de l'autre Pollock.

Ses créations sont carrément télégéniques (une chance pour les producteurs de l'émission)! Mention spéciale pour le dessert (je n'ai pas retenu le nom) en forme de petite boule souple blanche qui contient un liquide sombre qui s'écoule sur l'assiette dès qu'on perce délicatement la boule. Tout sur l'assiette (blanche) est noir ou blanc, un contraste parfait comme dans un vieux Chaplin (pas de faux noir qui tirerait sur le brun)...

C'est tellement beau et intelligent que les gros plans sur les assiettes m'ont limite mis la larme à l'oeil; le prochain qui me dit qu'il a pleuré à la première bouchée, je le crois! Je suis fan de ce chef, clairement.

Incroyable

Putain, Gérard Lanvin a 60 ans!