vendredi 26 décembre 2014

[suite]

De toute façon, moi, tout ce que je voudrais, c'est du câlin.
En fait, si je suis une princesse et une fille super douée qui en vaut la peine, ce qui me manque, c'est que je le *sente*, de façon tactile. Je peux bien le sentir psychologiquement, plus ou moins fort selon les moments; il faudrait encore que ça s'incarne quelque part. Alors, je te dis pas comment j'en serais convaincue: dur comme fer, que tout Clabecq et Seraing n'en croiraient pas leurs yeux. Ce serait une dose d'endorphines à rendre jaloux Lance Armstrong (la dose, pas forcément la dope).

Et ce que je veux, c'est faire réaliser à plus de gens à quel point je suis chouette et aimable. Et qu'ils y trouvent une amarre pour créer une relation. En même temps, je viens de réaliser que j'ai sûrement aussi des amarres à trouver et à utiliser, et que ça va demander travail et efforts -en toute bienveillance, ne l'oublions pas. Hé bé, ya du taf.

Les grands chocs émotionnels récents

Ces 5 ou 6 dernières années, peut-être un peu moins, 4 choses m'ont fait inopinément très mal. C'est à chaque fois uniquement personnel -car ces choses peuvent être bien plus anodines pour pas mal de gens- mais c'est extrêmement profond, vrai et douloureux. C'est parmi les choses les plus douloureuses que j'ai pu expérimenter, si pas la plus douloureuse. La preuve, c'est qu'il y a toujours un petit décalage entre le stimulus et la réaction cataclysmique: il faut que le "poison" pénètre ou, plutôt, que le cerveau comprenne ce qu'il lui arrive.
Donc, la liste:
  • Chez la psy, il y a qques années, entendre dire que "les émotions, le ressenti de Mathilde", ça intéressait la psy. Pas dans le sens où, forcément, c'est sa matière de travail mais où ces choses intéressent les gens que je côtoie. Bardaf.
  • Chez la psy encore, une allusion dont j'ai oublié les mots, par rapport à l'enfance. Ourf. Le paradis perdu m'est tombé dessus comme une plaie d'Egypte.
  • 20 juin 2013, 1e rencontre avec mon coach, dans le cadre du travail. Parmi les questions pour cerner un peu mon profil, arrive un truc en rapport avec l'affectif, le relationnel, les liens sympa avec les gens. Consciemment, pas de problème. Puis, j'ai senti que des engrenages bougeaient à l'intérieur et m'empêchaient de participer pleinement à la suite. "Attends", lui dis-je en regardant par la fenêtre et essayant de calmer cette chose. Puis, larme ou gros sanglot, je ne sais pas qui fut le premier. Toujours est-il que ce fut long, franc, sans retenue car pas possible de se retenir, de tte façon. C'aurait pu être gênant, face à 1) un homme; 2) qqn que tu vois pour la 1e fois et qui est là pour parler. Mais pas le choix et, de tte façon, je me suis dit que je n'etais pas la 1e (et si je l'étais qd même: comme ça, c'est fait :) ). Théoriquement, il est aussi au moins un peu armé pour ça. Et d'ailleurs, il a pas mal géré ça, si je me souviens bien.
  • La 4e: description du syndrôme d'Asperger dans "Mary & Max", 25 decembre, soir. Voir ci-dessous pour l'extrait. Et ça, c'est une surprise. Qui fait peur, quand même. S'identifier par hasard à des comportements jamais listés et rassemblés de cette manière et attribués, en plus, à un personnage auquel ne voudrait pas ressembler... Flippant, donc j'ai besoin de tirer un peu ça au clair.

Une joyeuse fin de Noël

Ce soir de Noël 2014, où, regardant par hasard un beau et bon film d'animation en version originale, j'eus mon 4e grand choc émotionnel de ma vie et décidai de passer un test de diagnostic d'Asperger.

Ca fait un bien fou de se mettre à consulter des sites parlant d'autisme, c'est fou comme c'est rassurant. Mais bon, soyons "mindful" et prenons le moment présent: aucun diagnostic n'est encore tombé. Ne nous énervons pas sur quelque chose qui n'est pas là.


mercredi 5 novembre 2014

Soirée ciné

Hier soir, super soirée ciné, pour une souplette et Tokyo Fiancée. Merci Thierry.

jeudi 12 juin 2014

... Et que je suis une princesse, bordel!

J'aimerais bien parvenir à m'en souvenir un peu plus souvent et un peu plus automatiquement, rhaa...

NLA: on est d'accord que cette remarque tombe absolument de nulle part sur ce blog. Il faut, pour comprendre quelque peu, avoir suivi les évémenements de l'année de mes 33 ans, dont le fait le plus remarquable est un coaching de 1e classe avec Thierry, via mon boulot. PNL, my new love :) Chic, chic, chic. Et donc, assez vite, ça m'est venu tout seul: je suis une princesse...

C'est plus facile avec des échéances


Du 22 juin '13 à fin avril suivant, on s'est vus régulièrement, et il s'est passé plein de choses. Littéralement: du grand sourire aux larmes, comme dit Sardou (que nous avons évoqué, d'ailleurs). J'ai fait des progrès de tapé, appris des choses sur moi et dans l'absolu, passé 8 mois formidables, amélioré mon humeur, ma vie au bureau et ailleurs, .... En fait, je trouve que j'ai "régressé", càd que je me suis rapprochée de mon moi d'il y a 9 ou 8 ans, voire un peu plus tôt. Et dans ce cas-ci, c'est un progrès! (vous suivez? :) )

Et puis, depuis que le coaching est fini, j'ai survécu convenablement 1 mois +-, puis j'ai oublié que j'étais une princesse. C'est dingue comme ça s'oublie facilement! Pourtant, ça fait tellement du bien... C'était plus facile quand il y avait un rdv toutes les quelques semaines, que je voyais comme une échéance: il fallait "tenir" "en mode princesse" d'ici là, progresser, aller un peu plus loin vers le mieux.


Bon, il en reste toujours quelque chose, hein


Ben oui: entre ça, l'ancrage, la détente, la prise de distance... Il y a 5 jours, j'ai ri spontanément d'un petit oubli que j'avais commis. Du jamais vu depuis 15 ans au moins! Et puis, un jeu de mots vient de temps en temps, dans la tourmente du bureau, une déconnade sur "le loup, le renard et la belette", des envies de parler avec les gens (dingue!). Il faut vraiment que je me le répète et le re-répète: je suis une princesse, et je suis super douée.