lundi 21 septembre 2020

Le trou dans le coeur (ou: le célibat sans bande d'amis)

Plein de choses se sont passées depuis le dernier post: harcèlement sms, voyages en rouge et noir, déconvenues pro et joies ailleurs... Et ce mois-ci, le trou dans le coeur. Que je surmonte de façon inattendue. 

Une "bulle" de potes

Covid. Lockdown en mars, forte limitation des sorties depuis lors. Heureusement, un pote de "Meetups" a la bonne idée de démarrer un tchat pour une poignée d'habitués et autres; histoire d'avoir des gens à qui parler, ha! Simplement. C'est bien, ça permet de garder un lien. C'est très branché Q, mais jusqu'ici ça ne me dérangeait pas trop. C'est en anglais, internationalité oblige. 

Une petite bande se crée, juste assez grande pour entrer dans la fameuse "bulle de 5". On se voit dans des parcs, puis on ose les restos et des intérieurs. On se découvre encore plus. C'est un chouette moment du week-end, même si je regrette de ne pas plus pouvoir partager mon côté francophone et de ne pas pouvoir trop marcher, pour respecter les limites physiques de certains. 

N'éclate pas, mais...

L'été, on apprend que l'un enfile quelques rencards, pour trouver copine de jeu. Je suis ses aventures, soutiens, parce qu'il est chouette. Sans vraiment réaliser qu'un jour, un rencard risque bien de durer. 

Fin août? Début septembre?, lors d'un vidéo call, deux des joyeux drilles apparaissent sur la même caméra, l'une était chez l'un. Grande surprise que ces deux big smiles dans une mauvaise définition! Qu'est-ce que c'est que ce binz?

Voilà, un couple s'est formé. Celui des rencards est en train de renforcer sa relation naissante. La 5e est en vacances chez son mec. Le 6e larron est tout excité par une rencontre étonnante qu'il veut réitérer. Et moi...

C'est quand même TOUJOURS la même chose!

BAM! Mathilde se retrouve de nouveau seule! Non-casée, singleton, 5e roue du carrosse, quantité négligeable, branleuse, résignée,... Ce schéma, c'est la quantième fois? Voyons: école secondaire, école supérieure, groupe de loisirs ado, groupe de danse, ... et peut-être d'autres groupes informels. 

J'ai HURLÉ intérieurement en sentant ces 2 klets se steaker en bavant dans le divan juste à côté de moi. Même pas besoin de les voir, je percevais par le corps leur ulcérante énergie de relation débutante. 

Je les ai excécrés. 

Tout en restant bizarrement calme, sidérée que j'étais par cette situation massive: j'étais de nouveau en manque de compagnie. 

Et ça m'a troué la poitrine, littéralement. Je me suis sentie trahie, abandonnée, rejetée. Une trahison de la pire espèce, c'est exactement ça. Quoi? se caser, et au sein de la bande, encore bien?!

J'ai détesté les couples, ce concept abject de proximité moite. Je les ai trouvés obscènes, affalés qu'ils étaient devant tout le monde (2 personnes). J'ai trouvé obscène le couple, cet étalage de chance, de hasard heureux - ou moins heureux.

Pas de repos

Mon dégoût et ma déception se joignaient en une douleur: il semblait que jamais je ne pourrais donc me reposer de cette recherche.

Je ne demande même pas un mec, un couple; je demande seulement des amis dispo et sur le long terme (enfin, ici, c'est même du très moyen terme). Ne pas devoir trop réfléchir à qui mobiliser pour une sortie, pouvoir s'attendre à 80% de chances de réponse positive... ou je ne sais pas combien mais avoir une chance, quoi. NE PAS DEPENDRE UNIQUEMENT DES DISPONIBILITES DES GENS. Qui te casent là où leur vie trépidante leur laisse une bulle (... ce qui est déjà bien, soyons clairs). Etre raisonnablement proches géographiquement. Aimer être ensemble. 

Avec ces 3 couples en formation concomitante (c'est beaucoup!), tant d'espoirs s'évanouissaient. 

(et, non, je ne peux pas éteindre tout ça par "On est contents pour eux").

La vie, c'est dégueulasse

L'injustice est criante: pourquoi ils trouvent? et pas moi?? Pourtant, "j'ai tout bien fait comme on m'a dit": aller à l'école, aux études, faire des loisirs qui me plaisent parce que "tu trouveras des gens qui ont les mêmes intérêts que toi", alimenter les amis existants tant que je peux... Seuls les réseaux sociaux me stressent, alors j'ai essayé celui qui mise le plus sur les rencontres réelles. Il m'en reste 1-2 connaissances "de vue", allez.

C'est dégueulasse. Y en a qui trouvent à l'école, en voyage, aux scouts, via des amis communs. Et puis ceux chez qui ça ne marche pas. Je suis dégoûtée, c'est à vômir. 

(Finalement, vu mon choix des mots, je crois que "trou dans le coeur" aurait dû être "obus dans le ventre" ou quoi :-P Mais la trahison et l'injustice et la fuite d'amour se sentent bien au coeur.)

Yvan, Boris et moi

Dans la chanson, Marie Laforêt énumère toujours des gens "et moi". Du coup, est-ce qu'elle est aussi un "singleton"? M'étonnerait. Enfin, cette chanson m'a toujours paru immensément triste, à cause de l'éloignement. Eh bien, on y est! encore et toujours. C'est pas juste. Parfois, j'ai envie de faire quelque chose de drastique, émigrer, aller ermiter, envoyer tout se faire foutre bien profond, puisque c'est comme ça. CE SONT MES PARENTS QUI ME SONT LE PLUS FIDELES, LE PLUS PROCHES ET QUE JE PEUX VOIR LE PLUS FACILEMENT. C'est terrible à constater. 

Les autres, ils ont compris - ou ça leur est tombé dessus: pour avoir de la compagnie, le plus sûr est encore de la créer soi-même: un couple, une cellule familiale. Tu la traînes souvent et longtemps avec toi mais, au moins, ça ouvre des possibilités pour les vacances et les câlins. Et même la socialisation (C'est injuuuuuuuste :-0---- ) Moi, au mieux, quand je me mets avec quelqu'un, c'est quelqu'un qui ne me convient pas. Ca crée une relation déséquilibrée, que j'alimente tant que c'est possible, pour en gober les bons aspects comme des Melo Cakes (tout en sentant confusément que quelque chose cloche).

Un peu plus de célibat social

La 5e roue du carosse, je disais:

- Ce week-end, 2 visites archi prévues sur la journée. Une pour faire plaisir à la pote qui vient, une pour moi. La copine (ou plutôt son fils) est en suspicion de covid; isolement décidé 2 jours avant, paf, je ferai la visite seule pour ne pas que 3 places se perdent. C'était même pas cool comme visite.

- Aujourd'hui: la copine qui s'est casée à l'intérieur du groupe, là: elle avait proposé il y a 2 mois une session en spa privatif. Ca lui a pris des tonnes de messages pour trouver une case horaire qui convienne au spa et à nous deux (même que ce processus était un peu pénible à vivre). Planifié depuis 1 mois, ce devait être samedi. Eh bien, annulé à l'instant pour cause de portefeuille vide de la donzelle. 

PAf. Prends-toi ça dans la gueule, Mathilde, ton samedi redevient libre! En-ti-ère-ment libre! Haha, à toi la recherche de... de quoi, au fond? De remplissage, oui mais pas gratuit, il faut que ça nourrisse un peu. Bref, à discuter. A peu de chose près, j'ai exprès pas pris de vacances cette semaine à cause de ce spa planifié. Raaaah.

Il n'y a pas de repos, je disais, PAS DE REPOS.
(Bon, soyons honnêtes: la première n'a pas choisi ce contre-temps et est toujours une copine attentive. La 2e a de bonnes raisons d'avoir eu besoin de son argent. Ca ne change pas la situation, juste le feeling. Il n'y a pas de repos)

...
Big wheel keep on turning
Proud Mary keep on burning
...

J'ai cette chanson en tête, ces temps-ci.
(aussi pour raisons purement musicales. Mais ça tombe bien)

samedi 26 novembre 2016

ÉVIdemment

Évidemment, je reviens écrire quand ça ne va pas. Et éVIdemment, c'est pour une histoire sentimentale. L'histoire se répète effrontément...

Je plante le décor: il y a 2,5 ans (2 ou 1, à vérifier), Mathilde ressort avec un ex. Une relation ancienne, qui avait été totalement interrompue plusieurs années. Cette fois, la "rechute" est juste pour que le corps exulte. Pourtant, Mathilde s'était bien promis qu'elle ne retournerait jamais, qu'elle en avait marre de ce gars-là...

Finalement, c'est pas si mal. La rechute perdure, on se chauffe régulièrement par sms, l'écoute est là, Monsieur est doué, on ajuste les comportements et ça devient quelque chose d'inédit et qui correspond plutôt bien à certaines aspirations de Mathilde (elle aime néanmoins garder une certaine distance, une fréquence pas trop élevée... allez savoir pourquoi. Le désir venu d'ailleurs est parfois un peu envahissant). Ya même de la discussion, à côté du sx, ce qui donne une tournure un peu plus personnelle aux choses; Mr A. a quelques points de vue intéressants et il connaît Mathilde depuis longtemps (en pointillés, il est vrai).

Récemment, la jeune fille décide de considérer la relation comme un cadeau, une chance de l'existence, une relation spéciale avec un être humain, un truc que tout le monde n'a pas l'occasion de vivre et qui, même s'il n'est pas aussi parfait que dans les livres et les films, comporte au final probablement bien 80% de contenu "satisfactory". "Time flies", c'est connu, alors on profite des fleurs qui pavent le chemin.

Quand on a atteint le plateau, on redescend

Et là! là, alors que Mathilde assumait justement enfin cette relation, la place qu'elle y prenait; alors qu'elle portait en son cœur toute la chance qui en provenait (toute? en fait, non: il aurait pu y en avoir encore plus. Mais c'eût peut-être été "bisounours", du moins pour notre personnage); alors qu'elle s'autorise enfin à être là et à toucher réellement, alors qu'elle prend enfin une rare initiative... ça casse. C'est moche :-(

Une fois de plus, Mathilde est écartée par un autre personnage; cette fois, il jouera un rôle différent de celui de Mathilde - c'est assez normal et un peu plus "classique". Et cette fois, ça se discute dans la chambre, plus dans le salon.

Soyons réalistes

Alors, non, on ne s'était rien promis, même pas l'exclusivité. Et, oui, ça allait arriver, d'un côté ou de l'autre (assez peu probablement du côté de Mathilde, vu son chronique manque d'estime de soi et de contacts).
Et pendant de nombreux mois, Mathilde s'était dit: "Ouais, c'est vraiment que pour le sx, parce qu'il a tel et tel défaut, et telle partie de corps est moche, et il utilise telle expression...", bref ne s'était pas trop impliquée. Pas de bol: ici, "implication" fut égal à "fin".

À un niveau "macro", ce qui emmerde aussi Mathilde, c'est précisément cette réflexion qu'elle avait eue récemment: si cette relation "with benefits" se terminait, la partie relationnelle et sx de son existence seraient vides. Elle allait devoir se bouger le cul pour entretenir la flamme et continuer à profiter des joies du contact intime, à commencer par "trouver quelqu'un". Car ça semble difficile à trouver dans son entourage actuel. Et Mathilde n'est pas habituée à se bouger le cul pour nourrir sa vie; du tout. Ca saute aux yeux quand on analyse les 15 dernières années. Enfin bon, on va pas régler ça ici.

Et puis, quel culot!

L'annonce de ce changement de paradigme (expression à la mode :) ) a été très bizarre: en 15 minutes, Mathilde est passée du statut de "déesse" adulée à "bon, ben, on ne se verra plus" (ceci n'est pas une citation). Lourd! Nul! Grossier, quand on y pense.

Et puis, cette nouvelle semble être tombée par hasard dans la conversation: Mathilde craignait pour la sécurité d'une certaine installation, ce qui irrita un peu Monsieur qui l'avait préparée (on peut comprendre l'asticot). Cela mit fin aux jeux du soir et ce n'est que lorsque Mathilde s'enquit de l'état émotionnel de Monsieur au sujet de cet arrêt que Monsieur expliqua ses 2 préoccupations du moment: son boulot et ceci.
Donc, si le jeu avait continué comme prévu, la nouvelle serait-elle tombée??? Et si Mathilde n'avait pas proposé la rencontre de ce soir? [toutes les options sont possibles: oui, non, par sms plus tard, une autre fois...]

Quelques citations: "je me demande si on n'est pas arrivés au bout de quelque chose, que le 'magic' n'est plus là" [euh, non, pas mon impression]; "j'ai eu la puce à l'oreille avec ce sms au sujet d'obsessions"; "j'ai rencontré quelqu'un"; "je suis arrivé à un embranchement, où je ne vais plus pouvoir cacher..."; "et toi, tes perspectives amoureuses, tu en es où? Tu as un prospect?"; "Si quelque chose, un conseil, peut t'aider dans tes recherches: parfois, quand tu es sous pression sans doute, tu dis des choses qui peuvent être prises comme des piques. Ca casse, [cette fois-là] ça m'a presque enlevé l'envie de parler. C'est sans doute un reste de protections adolescentes"; "-Tu peux mettre ta tête là -Non, ça va, merci."; "on a eu des très bons moments"; Mathilde, en partant, avec une envie sincère: "On ira boire des verres. -De temps en temps." Ce dernier ressemble quand même à "Soudainement, contrairement à toutes les semaines qui précèdent, je n'ai plus besoin de toi, je te jette, ciao".
Mathilde, elle, elle était "...quand même contente d'avoir cette relation, de la porter comme ça avec moi".

À la fois "flûte!", "au final, c'était pas ce que je voulais?" et bonne poire

Donc, ben merde, Mathilde doit faire une croix sur une expérience à laquelle elle s'était adaptée et qu'elle avait adoptée. En même temps, et à son regret, elle ne se voyait pas partir en voyage avec Mr A (habitudes trop différentes: belle étoile par 10 degrés!) ou aller au resto (NB: on ne sait même pas si ça aurait tenté A); le lieu de vie de A était aussi trop spartiate à son goût (et à celui de pas mal de gens). Donc il y avait déjà un manque à volontiers combler par quelqu'un d'autre; mais bon, Mathilde, dans sa légendaire abnégation non forcée, pouvait survivre en se contentant de l'expérience avec Mr A.

Mathilde a toujours besoin de temps pour retrouver un peu de capacité cérébrale après un choc émotionnel. Alors, sitôt dans le taxi qui la ramenait à domicile, elle chercha à composer un sms qui résumerait toutes les réponses intelligentes qu'elle n'était pas parvenue à formuler ou à dire (car il y avait de l'intelligence dans le discours impromptu ci-dessus, il faut le reconnaître), un sms qui laisserait aussi une porte ouverte. Alors, sincèrement: "Je suis contente de te connaître. Biz". "- Merci Mathilde c'est très gentil"*

*[De cette réponse, on dira soit "c'est par respect et considération entre deux humains liés que le prénom complet est utilisé", soit "Putain, comment il ose l'appeler par son prénom, après tout le temps qu'ils se connaissent et toutes les autres expressions qui ont été utilisée récemment!!!!". Je suis bien incapable de trancher.]
[Du sms de Mathilde, on dira: j'aurais jamais écrit ça à n'importe quel moment précédent. Son intelligence et l'intérêt de celle-ci ne me sont apparues que récemment. Un bout de sagesse qui débarque?]

vendredi 6 février 2015

Quelle délicieuse petite semaine!

N'avais plus ressenti autant de satisfaction durable depuis longtemps
:)
Malgré un état grippal et le week-end passé où j'avais, par conséquent, dû annuler tout ce qui était prévu, se sont alignés plein d'événements à haut potentiel de bien-être:

  • cours de musique avec rencontre d'un autre groupe de l'aca
  • invitation à manger avec une collègue et ses potes, à l'improviste
  • retour à la méditation: découverte de la méditation de "l'amour tendresse" (excellent: tu donnes, mais tu reçois aussi. Aha!)
  • prise de rdv et action pour mon problème de sommeil; découvert un truc! Encore un peu d'amour, finalement. 
  • cours de danse bien physique (même si pas ttàf convenant, au niveau choré)
  • Boire un verre avec d'autres collègues, un peu inattendus, super soirée! La bonne surprise de la semaine. Presque du câlin en bière et parole. Un coup à me ré-ancrer dans la réalité, dans la vie sociale, dans mon boulot aussi: ça m'a vraiment montré que ces gens ne sont pas que des êtres derrière un ordi :)
  • Croisé une connaissance au supermarché, qui avait l'air de bien vouloir discuter avec moi :) Super hasard, et puis, c'est rare, les gens tellement ouverts et qui ont du temps. 
  • Fait un bon truc à manger ce soir
  • Arrosé le tout d'épisodes de Sherlock et autres vidéos sur le même sujet. 


Eh beeeeen, c'était super!
And we go furtheeeeer :)



vendredi 26 décembre 2014

[suite]

De toute façon, moi, tout ce que je voudrais, c'est du câlin.
En fait, si je suis une princesse et une fille super douée qui en vaut la peine, ce qui me manque, c'est que je le *sente*, de façon tactile. Je peux bien le sentir psychologiquement, plus ou moins fort selon les moments; il faudrait encore que ça s'incarne quelque part. Alors, je te dis pas comment j'en serais convaincue: dur comme fer, que tout Clabecq et Seraing n'en croiraient pas leurs yeux. Ce serait une dose d'endorphines à rendre jaloux Lance Armstrong (la dose, pas forcément la dope).

Et ce que je veux, c'est faire réaliser à plus de gens à quel point je suis chouette et aimable. Et qu'ils y trouvent une amarre pour créer une relation. En même temps, je viens de réaliser que j'ai sûrement aussi des amarres à trouver et à utiliser, et que ça va demander travail et efforts -en toute bienveillance, ne l'oublions pas. Hé bé, ya du taf.

Les grands chocs émotionnels récents

Ces 5 ou 6 dernières années, peut-être un peu moins, 4 choses m'ont fait inopinément très mal. C'est à chaque fois uniquement personnel -car ces choses peuvent être bien plus anodines pour pas mal de gens- mais c'est extrêmement profond, vrai et douloureux. C'est parmi les choses les plus douloureuses que j'ai pu expérimenter, si pas la plus douloureuse. La preuve, c'est qu'il y a toujours un petit décalage entre le stimulus et la réaction cataclysmique: il faut que le "poison" pénètre ou, plutôt, que le cerveau comprenne ce qu'il lui arrive.
Donc, la liste:
  • Chez la psy, il y a qques années, entendre dire que "les émotions, le ressenti de Mathilde", ça intéressait la psy. Pas dans le sens où, forcément, c'est sa matière de travail mais où ces choses intéressent les gens que je côtoie. Bardaf.
  • Chez la psy encore, une allusion dont j'ai oublié les mots, par rapport à l'enfance. Ourf. Le paradis perdu m'est tombé dessus comme une plaie d'Egypte.
  • 20 juin 2013, 1e rencontre avec mon coach, dans le cadre du travail. Parmi les questions pour cerner un peu mon profil, arrive un truc en rapport avec l'affectif, le relationnel, les liens sympa avec les gens. Consciemment, pas de problème. Puis, j'ai senti que des engrenages bougeaient à l'intérieur et m'empêchaient de participer pleinement à la suite. "Attends", lui dis-je en regardant par la fenêtre et essayant de calmer cette chose. Puis, larme ou gros sanglot, je ne sais pas qui fut le premier. Toujours est-il que ce fut long, franc, sans retenue car pas possible de se retenir, de tte façon. C'aurait pu être gênant, face à 1) un homme; 2) qqn que tu vois pour la 1e fois et qui est là pour parler. Mais pas le choix et, de tte façon, je me suis dit que je n'etais pas la 1e (et si je l'étais qd même: comme ça, c'est fait :) ). Théoriquement, il est aussi au moins un peu armé pour ça. Et d'ailleurs, il a pas mal géré ça, si je me souviens bien.
  • La 4e: description du syndrôme d'Asperger dans "Mary & Max", 25 decembre, soir. Voir ci-dessous pour l'extrait. Et ça, c'est une surprise. Qui fait peur, quand même. S'identifier par hasard à des comportements jamais listés et rassemblés de cette manière et attribués, en plus, à un personnage auquel ne voudrait pas ressembler... Flippant, donc j'ai besoin de tirer un peu ça au clair.

Une joyeuse fin de Noël

Ce soir de Noël 2014, où, regardant par hasard un beau et bon film d'animation en version originale, j'eus mon 4e grand choc émotionnel de ma vie et décidai de passer un test de diagnostic d'Asperger.

Ca fait un bien fou de se mettre à consulter des sites parlant d'autisme, c'est fou comme c'est rassurant. Mais bon, soyons "mindful" et prenons le moment présent: aucun diagnostic n'est encore tombé. Ne nous énervons pas sur quelque chose qui n'est pas là.


mercredi 5 novembre 2014

Soirée ciné

Hier soir, super soirée ciné, pour une souplette et Tokyo Fiancée. Merci Thierry.